24 AOÛT 2010
La brigade nautique ramène le calme en mer
Publié le mardi 24 août 2010 à 14H12
De mai à septembre, la brigade nautique de la police municipale patrouille
Les interventions courantes consistent à vérifier que les véhicules nautiques à moteur respectent la réglementation.
Photo serge gueroult
Attention, c'est la police", avertit un minot, les pieds en éventail sur un pédalo, au large de Carro. C'est qu'il en jette le bateau de la brigade nautique de la police municipale de Martigues. À son bord, deux officiers dissuadent les vacanciers de commettre imprudences et infractions, sur la zone des 300 mètres au large de la côte.
Leur mission: de la prévention essentiellement, de l'assistance, et de la répression quand c'est nécessaire. "Nous intervenons sur toutes les activités nautiques: pédalos, planches à voile, jets ski, bateaux de plaisance", explique Dominique Christensen, officier de police, membre de la brigade nautique. Les interventions courantes pour la brigade consistent à vérifier que les véhicules nautiques à moteur (les jets ski) respectent la réglementation. "Sur la bande des 300 mètres, ils ne doivent effectuer qu'un passage", rappelle-t-il. Pour le reste, il leur faut dépasser cette zone.
Autre opération courante: l'assistance, le secours parfois. "Nous venons de venir en aide à des plaisanciers qui avaient coincé leur hélice dans un filet de pêche. Nous avons dû plonger pour démêler tout ça", raconte Dominique Christensen, professionnellement formé à la plongée. Pour le secours, les interventions peuvent s'avérer pour le moins cocasses, et pourtant essentielles. Ainsi, il y a quelques semaines, la brigade nautique a sauvé in extremis un jeune homme. Celui-ci, voulant profiter de ses vacances au maximum, avait décidé de faire un petit somme sur l'eau, sur son matelas gonflable. Mais, plongé dans les bras de Morphée, il ne réalisa pas qu'il dérivait dangereusement. Ce sont donc les policiers municipaux qui le réveillèrent, quelque temps plus tard, alors qu'il était déjà bien trop loin de la côte pour pouvoir revenir. "S'il s'était réveillé seul, il aurait paniqué de se trouver aussi loin, et se serait probablement noyé", expliquent les agents de la brigade nautique.
Dans d'autres cas, les vacanciers se réjouissent moins de voir l'embarcation estampillée "police municipale" s'approcher. Car, en cas d'infraction, la note est comme l'eau, salée! Pour un défaut d'équipement, sur un jet ski, c'est 1500 euros. Même tarif pour un plongeur qui n'aurait pas signalé sa présence avec le matériel adéquat. Malgré tout, les relations avec les usagers restent cordiales. "Il y a un autre contact sur l'eau que sur la terre", assurent les policiers. La musique du clapotis des vagues adoucirait-elle les moeurs?
Souce : Astrid GOUZIK martigues@laprovence-presse.fr
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